Qu’est-ce qu’une salle blanche ?

Par définition, une salle blanche est un espace clos dans lequel la concentration des particules en suspension dans l’air est maîtrisée. Le but visé est de minimiser l’introduction et la rétention de ces particules à l’intérieur de la pièce, notamment dans une démarche de recherche scientifique. Quid de l’utilité de ces espaces et des normes à respecter pour leur mise en place ?

Les diverses utilisations des salles blanches

Encore nommée local propre, une salle blanche est un espace clos utilisé dans certains secteurs d’activités, où les risques de contamination par les composants environnementaux sont élevés. Dans ces milieux, les polluants atmosphériques comme la poussière, la fumée sont maîtrisés. Il en est de même pour la température dans les pièces et la pression atmosphérique.

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Il faut noter qu’on distingue deux grandes catégories de salles blanches. Les premières sont les salles blanches en surpression. Leur mode de fonctionnement consiste à éviter l’entrée des bactéries et autres polluants qui pourraient altérer les produits manipulés dans la salle.

Les deuxièmes sont les salles blanches en dépression. Ces types de salles, au contraire, ont pour objectif d’empêcher les bactéries ou autres virus, de sortir de la pièce. Il en résulte que la qualification des salles blanches répond à certaines exigences. Ces espaces trouvent particulièrement leur place dans différentes industries comme :

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  • la pharmacie et toute l’industrie pharmaceutique,
  • les hôpitaux,
  • l’informatique,
  • l’agroalimentaire, etc.

salle blanche

Dans le secteur de la pharmacie, une salle blanche peut servir à protéger les médicaments et produits dangereux. Étant donné qu’elle régule parfaitement la température, la pression et le taux d’humidité, les produits pourront être rangés sans risque d’altération. Dans les hôpitaux, une salle blanche peut servir de bloc opératoire, afin d’éviter la prolifération des particules et de la poussière. Cela va permettre de limiter totalement le risque d’infection.

Par ailleurs, des matériels informatiques trouveront également leur place dans une salle blanche. Ils seront protégés de la poussière. Dans l’industrie de l’agroalimentaire, la production et l’emballage des produits alimentaires tels que les jus de fruits par exemple peuvent être effectués dans une salle blanche.

Les normes dans les salles blanches

La conception ou la construction d’une salle blanche répond à certaines normes qui se distinguent selon le type d’activité à y mener. Ainsi, le secteur de la pharmacie par exemple est réglementé par la norme BPF et la norme FDA. Par contre, dans le domaine de l’agroalimentaire, les certifications ISO 9001 et le HACCP sont à considérer.

À préciser que les locaux propres sont catégorisés en fonction du niveau de pureté de l’air. Autrement dit, ils sont considérés selon le nombre de particules en suspension dans l’air. Celui-ci est déterminé par unité de volume d’air. À cet effet, dans la norme ISO, les salles propres sont classées selon leur niveau d’hygiène, sur une échelle de 1 à 9. Ainsi, une salle blanche notée 5, selon cette norme ISO, ne devra pas contenir plus de 100 000 particules par m3 d’air.

Pour accéder à une salle blanche, certaines parties du corps doivent être couvertes totalement ou partiellement. La tenue usuelle se compose d’une blouse de laboratoire, d’un masque et d’un filet pour protéger les cheveux.

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